Lamarge
LAMARGE est un projet de pièce sculpturale entre théâtre, danse et arts visuels.
À partir d'une famille classiquement dysfonctionnelle, nous racontons les interconnexions de nos émotions, traumatismes, souvenirs, trajectoires singulières et universelles.
Une mère à bout de mots et un père délicatement absent tentent de faire famille avec les échos de leurs histoires dans lesquelles s'inscrivent leurs deux filles. Ces différents personnages évoluent dans un univers intime et surréaliste, donnant la sensation d'un souvenir déjà vécu, déjà vu, déjà oublié.
Dans une scénographie faussement banale vont évoluer des séquences statiques, mouvantes et sonores révélant ce qui se joue dans la marge et mettant en lumière la subtilité des liens, des interconnexions, des (non)rencontres. Les membres de cette famille seront incarnés par deux danseur-euses/comédien nes.
Les séquences s'enchaînent entre réalisme, souvenirs, projections intimes. La temporalité fragmentée révèle les liens subtils de cette famille où chaque individu semble étranger.
L'espace scénique est sonorisé par le biais de micros et d'une installation amplifiée. Le mouvement et la physicalité des comédien-nes sont croisés avec la projection vidéo de vêtements, de textures, d'éléments scénographiques, d'autres lieux...
Afin de pouvoir se passer des mots pour aborder l'intime, ce travail vidéographique, corporel et sonore nous permet de focaliser l'attention des spectateurs.rices sur un ressentis, une sensation, une texture, un geste.
Nous déconstruisons le réel vertèbre par vertèbre afin de faire émerger l'indicible, donner à voir et à ressentir
une nouvelle photo de famille,
la famille Lamarge.
Mise en scène : Cora Drp
danseurs.euses/comédiens.iennes : Estelle Gathy et Gaston Jane
Scénographie (installation sonore, sculptures, lumière) : Karine Assima
LAMARGE - TEASER #1 -
LAMARGE - TEASER #2 -
MURIEL.LE
Ce projet interroge la conversation intime : Comment notre psyché interpelle-t-elle et infuse-t-elle notre corps ? Quelle est la frontière entre l’esprit et notre matière ? Comment nos sensations teintent-elles notre psyché ? Comment la complexité individuelle transforme-t-elle notre vie intérieure en conversation à plusieurs voix ?
Trois corps sont réunis pour explorer ces différents dialogues internes, où le mouvement devient un langage et la matière corporelle, un terrain de négociation. Dans cette exploration, le corps n’est pas seulement un support, mais une entité vivante qui interagit avec l’environnement, l’autre, et les spectateurs.
La pièce se joue en trois actes. Trois répétitions compulsives qui se déploient autour d’un motif central, tour à tour déconstruit, réassemblé et transformé. La scène se trouve en creux d’une installation plastique et sonore évoquant l’organicité du vivant et apportant une pulsation viscérale à la pièce. La musique live est improvisée à partir des mouvements des deux performeuses. Sa temporalité s’affranchit de la logique répétitive qui structure la performance. Elle offre une autre temporalité, une respiration différente qui apporte une contenance à l’ensemble.
Création : Amélie Dechambre et Cora DRP
Mouvements : Amélie Dechambre et Cora DRP
Musique : Clément Dechambre
Scénographie : Karine Assima
Etape de travail dans le cadre du projet de pièce MURIEL.LE